Nous, professeurs, vous parlons souvent de cette fameuse « partie rythmique », mais en réalité, de quoi s’agit-il donc ?
La première partie du cours principal, dite « partie rythmique », propose un spectre d’exercices favorisant la prise de conscience corporelle, la latéralisation, la mémoire, la concentration, la mobilité et le renforcement de l’activité représentative.
En 1ère classe, les enfants exercent la fine motricité à travers des comptines et des jeux de doigts, effectuent des travaux de coordination et d’échanges en rondes, comptent, chantent et récitent à l’unisson. On y favorise la formation d’images mentales visuelles. Par exemple, le professeur trace des lettres ou des mots « dans l’air », sur un tableau » invisible « , que l’enfant doit ensuite lire ; ou propose des poèmes en mouvements que l’enfant de cet âge affectionne particulièrement et qui ont pour bénéfice de développer la mémoire, la concentration et la mobilité représentative.
En 2e et en 3e classe, la partie rythmique s’étoffe de rythmes plus complexes, d’une attention plus consciente à l’élocution et à l’expression orale (résumés individuels de l’histoire ou du cours de la veille). La récitation et le chant y occupent une place centrale, les conjugaisons, les tables, s’exercent sur des rythmes qui favorisent une mémorisation durable.
Le principe de cette partie rythmique se poursuit dans les classes 4 et 5. Les exercices de rythme sont complétés par des exercices de volubilité, des chants polyphoniques simples, idéalement en lien avec le contenu étudié en cours principal. La partie rythmique peut également être employée pour déclamer individuellement ou en chœur des poèmes voire mettre en œuvre de petites saynètes.